Dominée par la pathologie méniscale due à leur fréquence, qu’elle soit traumatique ou dégénératif, elle conduit souvent à la réalisation quasi systématique d’une IRM du genou qui occasionne souvent des lésions ligamentaires diverses touchant le pivot central, l’appareil extenseur ou les ligaments collatéraux, etc. L’objectif de cette étude est de répertorier ces différentes lésions en précisant leurs pourcentages de survenue sur une série d’examens réalisées dans un intervalle de temps bien précis.

Un examen d’IRM réalisé chez 100 patients entre 16 et 67 ans (66 de sexe masculin et 34 de sexe féminin). Les examens ont été réalisés sur une machine haut champ 1.5 Tesla selon le protocol suivant : des séquences en densité de proton (DP) avec suppression du signal de la graisse (Fat sat) dans les 3 plans et sagittale T1. Des séquences T1 injectée et avec suppression du signal de la graisse dans certains cas de genou non traumatique.

Une nette prévalence pour l’atteinte du pivot central et notamment du ligament croisé antérieur, mais aussi les ruptures du tendon quadricipital, ainsi que l’atteinte de l’insertion proximale du ligament patellaire qui est une entité à part entière chez le jeune sportif nommée le jumper's knee, il n’en est pas de même pour le syndrome de l’essuie glace par atteinte de la bandelette ilio-tibiale, des association entre ces différentes atteintes étaient possibles et annexées à certains mécanismes lésionnels.

L’étude de ces cas montre que l’IRM est l’examen clé de la pathologie courante traumatique ou non traumatique du genou. L’analyse systématique anatomique et compartimentale permet un bilan lésionnel exhaustif, un diagnostic précis et une prise en charge thérapeutique adaptée.